Road Trip Sud Est...
Après avoir harcelé des dizaines de fermes des alentours dans l'espoir de trouver un petit job... en vain, nous avons finalement décidé de rejoindre la ville de Brisbane.
Et comme la vie n'est pas si facile, nous prenons un bain au combien mérité dans un lagon artificiel... en plein centre ville !
L'endroit est vraiment bien foutu, entièrement gratuit et au milieu d'un parc ou se trouve également l'université... plutôt cool la vie d'étudiant ici !
Ca change des vieilles univ françaises où les seules distractions qu'on trouve aux alentours sont le resto U et le bar où Roger vient de battre Norbert pour la 12 ème fois d'affilé aux flechettes après avoir bu 14 pintes (je sais Chris, à côté de toi c'est des petits foies !).
Toujours à l'affût des bons plans (qui en sont rarement au final...), nous harcelons cette fois une agence de relocation. Là vous pensez, "mais qu'est ce donc que la relocation ?". C'est simple ; lorsqu'un loueur de voiture désire que son véhicule soit ramené à son endroit d'origine, il met à disposition un véhicule avec de gros avantages. Les conditions sont simples, un certain nombre de kilomètres est autorisé, une somme pour l'essence est allouée et le temps de voyage est en principe assez court.
Ici, nous disposons donc de 4 jours pour amener le véhicule entre Brisbane et Melbourne, nous avons 1950 km d'autorisés et 250 dollars d'essence payés. Quant à elle, la location est de 4$...
Nous voilà donc parti, à bord de ce qui sera notre compagnon pendant ces 4 prochains, un beau Ford Transit camping car, grande classe !
SURFERS PARADISE
En tant que surfeurs de haut niveau, nous nous devions de faire un tour dans leur paradis.
Au final, il s'agit d'une très grande plage avec quelques vagues où les surfeurs n'ont pas l'air d'avoir envie de nous montrer leur talent en ce jour, certainement appeurés face à la concurrence que nous sommes...
A défaut de surfer, faute d'adversaires à notre taille, je m'entraîne pour devenir sauveteur dans mon beau short de bain que mes dijonnais et manceaux préférés m'ont offert (dédicace à mon coach papatoche pour la photo...).
Nous ne sommes pas mesquins, juste réalistes...
10° de température, l'explosion des impôts locaux à Paris pour 2009, l’inflation extrêmement forte au 2em semestre, 60000 postes supprimés au mois de mars, le SMIC à 8,72€ de l’heure, 200 radars supplémentaires sur les routes en 2009 : VIVE LA FRANCE !!! (merci à Philippe L. pour ce concentré d'actualité et ces statistiques précises)
Cela dit, l'Australie est pleinement touchée par la crise également, c'est pour ça qu'on a pas de boulot !
Mais il semble que la misère, serait moins pénible au soleil…
Ne vous inquiétez pas chers lecteurs, vous, vous nous manquez (enfin pas tous hein !!!)
BYRON BAY
Cette fois, on y est au paradis du surf. Très grande plage, grosses vagues ; c'est ici que de nombreux surfeurs viennent se faire admirer par les amateurs de ce sport national, souvent munis de caméras et apareil photos.
Dommage que l'on soit arrivés un peu tard, le soleil se couchait et il faisait moins beau, mais pas de quoi se plaindre quand on pense à l'Hexagone...
NAMBUCCA
Petite bourgade côtière, la ville de Nambucca est certes moins célèbre que ses cousines du Nord que nous vous avons présentées précédemment, mais elle n'en reste pas moins charmante pour autant.
Son lagon, ses eaux turquoises et sa flore exotique rendent cet endroit paisible très attrayant.
On aurait bien peinturluré notre caillou nous aussi, mais faute de matériel on s'est contenté de regarder ceux des autres...
Héli voulait me représenté nu, mais y'avait pas assez de rochers (que ceux qui pensent à mon gros nez soit bannis)...
ONE MILE BEACH - NELSON BAY
N'y voyez là aucun rapprochement avec notre cher commentateur du sport sur France Télévisions, M. Monfort n'a rien à voir là dedans.
Arrivés une nouvelle fois à la tombée de la nuit sur une plage plutôt déserte, nous avons fait trempette histoire de ne pas être venu pour rien. De l'eau, du sable, bref rien de nouveau ici si ce n'est un joli coucher de soleil.
On ne s'attarde pas, on profite de la douche gratuite sur la plage et on reprend les rênes de notre Apollo.
JERVIS BAY
Après une halte dans la crique de Jervis Bay, véritable point de départ des excursions pour aller voir nos chers amis dauphins, direction la plage.
Même si ça ne se voit pas sur les photos, le sable y est blanc et l'eau aussi limpide que celle d'une piscine (pas celle des Jagot surtout quand ce cher Philippe ne s'occupe pas de la nettoyer :-)).
On resterait bien 2-3h, mais malheureusement le temps nous est compté, c'est stressant l'Australie !
PEBBLY BEACH
Comme toutes les bonnes choses ont une fin, nous arrivons dans ce qui sera notre dernier arrêt plage : Pebbly Beach.
Cet endroit connu et répertorié du Lonely Planet est difficile d'accès puisque situé dans un parc national, heureusement notre maison sur roues tient le choc, vidéo à l'appui...
Une fois ce véritable parcours du combattant vomitif achevé, direction le sable où paraît-il, les kangourous viendraient nous "manger dans la main". Pas d'bol, on avait rien et bouffer et on était certainement plus affamés qu'eux. Bon en fait après avoir vu perroquets et varans, les quadrupèdes bondissants sont bien là. Les regarder, ça va 5mn mais après c'est un peu chiant quand même. Et l'eau est bien froide, donc rien à faire d'autre que de regarder leurs trognes d'ahuris.
Comme un voyage sans accroc aurait été trop beau (pourtant Dieu sait si, comme Hanibal Smith, j'aime quand un plan se déroule sans accroc), nous avons aussi eu des emmerdes. Après avoir roulé de nuit dans la forêt sans voir à plus de 30m et sans croiser personne, nous nous sommes arrêtés sur une "aire d'autoroute". Attention, ici ça n'est pas comme en France ; sur une aire on trouve de la forêt, des tables, parfois des barbec et des toilettes mais c'est tout ; pas de routier en quête de petites fesses, pas "d'arche restaurant" et pas de station essence où, pour acheter un coca, il faut hypotéquer sa baraque.
Si le réveil fut tranquil, la suite l'était moins, un pneu crevé qu'il faut se dépêcher de changer car l'agence de location de voitures nous attend, et c'est loin. Heureusement, il y avait une et une seule voiture pas loin de nous, ses occupants nous ont aider à changer la roue. En plus de cette galère, j'ai eu droit à environ 100 piqûres de moustiques, la journée commence bien...
5h de route sans s'arrêtr plus tard, arrivée à l'agence. Il faut réparer le pneu (j'ai beau souffler ça fait rien), nettoyer le véhicule et faire le plein. Une fois tout ça effectué, on nous annonce que : on a 70 dollars de supplément car on a fait trop de bornes, on paye 30$ pour le pneu et 20$ d'essence car on en a dépensé 270.
Comme vous pouvez le constater, il s'agit d'une grosse journée de merde qui restera dans les annales [aucun lien avec le routier sur ce coup là...(j'espère que mes potes auront compris celle là...)].