Adelaide
Après 12 longues heures de bus (spacieux mais tout de même inconfortable et plutôt frais) nous sommes arrivés à Adelaïde, plus grande ville du South Australia. Malheureusement, à 6h du mat, il n’y a pas grand chose d’ouvert, même pas les auberges de jeunesse. Du coup on attend environ 1h30 devant ce qui sera notre lieu de résidence pour quelques jours. Il n’y a que 11 chambres et nous n’avons pas de fenêtres, mais tant pis, on réserve pour 2 nuits.
La journée nous tendant les bras, on fait un tour à ce qui semble être le meilleur endroit de la ville, son marché. On y trouve d’énormes rayons de fromages, de boulangeries et de charcuteries, de quoi plaire aux bons français que nous sommes.
Cela dit, après avoir testé leurs viennoiseries, ils peuvent aller se rhabiller, ça manque grandement de finesse, c’est souvent plein de crème, très lourd et assez cher. Bref, on est déçu, ah la bonne vielle France… C’est dans ces moments là qu’elle nous manque…
Autre attrait des environs, la plage de Glenelg où nous avons été conduits par la boss de notre auberge. L’endroit est plutôt sympa, les immeubles sont récents et de bon goût (plutôt rare !), bref ça nous brancherait bien d’avoir l’un de ces petits appart avec vue sur la mer.
Bon, même si tout ça est sympa, on doit dire qu’on se fait vraiment chier ici, à part aller sur internet y’a pas grand chose !
Du coup on s’occupe comme on peut. On fait nos européens en mal de culture et on file au musée. Là encore, on est très déçu, c’est carrément horrible. Mais pourquoi donc peindre une toile tout en noir en l’entourant juste d’un carré rouge ? Seul le coin consacré à l’art aborigène, pourtant petit, ne nous a pas déplu.
Faut avouer, les musées c’est chiant alors on fait ce qu’on peut avec ce qu’on a…. Si j’avais su que sculpter ma femme de ménage m’aurait rapporté de l’argent…
Après le musée, direction les jardins ou Botanic Gardens histoire d’admirer les cactus d’andalousie du sud est pacifique et autres orchidées carnivores de la mer morte.
Bon, comme on est un peu magiciens il faut le dire, on vous a sorti des effets d’optique dignes de Garcimore